Les techniques de jaugeage utilisées :
LOG HYDRO réalise des jaugeages en rivière selon deux méthodes :
La méthode du point par point :
le débit est mesuré avec un courantomètre à effet Doppler pour l’exploration du champ de vitesse des sections transversales (code Sandre 3-PP) ; la combinaison avec la géométrie de la section mouillée permettant de calculer le débit.
La technique du jaugeage au courantomètre est largement utilisée et toutes les recommandations décrites dans le Guide de bonnes pratiques publiée par les services de l’Etat (document de janvier 2017).
( Service public d'information sur l'eau ).
Le jaugeage consiste à mesurer les vitesses d’écoulement sur plusieurs verticales de la section transversale. Le nombre et la position des verticales sont fonction de l’hétérogénéité de la section (hauteur d’eau et vitesses d’écoulement). Les verticales sont plus rapprochées aux endroits où la variation des vitesses est grande (en général sur les bords), ainsi qu’au droit des discontinuités importantes de la profondeur totale.
LOG HYDRO utilise le FlowTracker2 qui est un des matériels les plus performants du marché et plus précis qu’un micromoulinet mécanique ou qu’un courantomètre électromagnétique. Les données sont enregistrées directement dans le boitier de commande sans prise de note ce qui limite les sources d’erreur dans le traitement des données.
Le jaugeage par ADCP
uand la hauteur ou la vitesse de l’eau rend difficile la présence d’un agent dans le lit du cours d’eau, il est utilisé un profileur acoustique de vitesse par effet Doppler (ADCP). L’ADCP détermine le débit par exploration du champ de vitesse dans toute la section. L’avantage principal est qu’il se monte sur un flotteur très maniable qu’il faut déplacer sur la section de mesure. Ainsi, l’on dispose du débit assez rapidement avec des vitesses mesurées dans les 3 dimensions et une bathymétrie actualisée à chaque passage (connexion Bluetooth).
LOG HYDRO utilise un profileur de la marque SONTEK/RiveySurveyor S5 avec une hauteur d’eau de mesures comprise entre 0.2 et 5 m.
L’ADCP émet depuis la surface vers le fond des ondes sonores dans plusieurs directions à une fréquence donnée (de 300 à 3 000 kHz). Celles-ci se réfléchissent sur les particules en suspension qui se déplacent à la même vitesse que l’eau. De l’écart de fréquence entre l’onde émise et l’écho on peut déduire la vitesse des particules et donc de l’eau (effet Doppler) et en connaissant le temps de parcours de l’onde pour retourner au transducteur, on mesure la distance des particules au récepteur
Courbes de tarage :
Sur un site donné, après la réalisation d’une série de jaugeages dans des conditions hydrologiques différentes (basses à hautes eaux), LOG HYDRO interprète les couples hauteur/débit au moyen du logiciel BaRatin développé par l’IRSTEA . Ce logiciel permet de prendre en compte des contrôles physiques observés sur le terrain (=changement de section) et de tracer une première courbe de tarage à priori qui est ensuite préciser avec les jaugeages établis.